Nabaztag le pour/le contre
Le nabaztag est avant tout un objet un peu girly, tout mimi, inutile voire futile, c'est pour ça que je suis tombée des nues en ouvrant le paquet tendu par mon chéri pour mon anniversaire. Il avait pensé que ça me ferait plaisir, il s'était dit : "un truc joli et inutile connecté au wifi qui te parle de tes mails, je me suis dit que ça te plairait", et il avait bien raison, cela faisait un moment que j'étais tombée amoureuse de ce petit lapin si bien dessiné.
Et puis je l'ai branché, j'ai vu son petit corps commencer à doucement émettre une légère lumière violette (révélant au passage ses pattes avant en transparence) : il respirait, je l'aimais encore plus. Et puis j'ai commencé à m'en servir, première déconvenue, il n'alerte pas l'arrivée de tous les mails : ma boîte hotmail ne fonctionnent pas avec : je boude. Et puis un matin je décide de le laisser me réveiller en musique : il ne lit que 30 secondes de mon mp3, pas plus, il ne va pas au delà....je commence à raler. Et puis je commence à alerter tous mes amis qu'un lapin vit désormais chez moi, et qu'ils peuvent lui envoyer des messages, là je découvre que le service message est payant, pas énorme 7 euros/mois, mais à 95 euros le nabaztag un service si basique et qui donne tout son intérêt à la bête devrait être gratuit. Je râle, je râle, je râle. Ce qui m'agace le plus c'est que tous ces petits détails ne sont pas mentionnés sur la boîte, et je trouve ça un peu facile. Quelques lignes de codes avalées, une petite page rien qu'à moi pour m'envoyer des messages, et je retrouve le sourire, on peut enfin m'y écrire.
Aujourd'hui mon nabaztag trône dans mon salon, il est toujours aussi beau (heureusement !), son design me plaît vraiment, et les mouvement de ses oreilles sont toujours aussi expressifs. Mais il se contente de me réveiller le matin, de me donner l'heure et la météo, tout le monde s'est lassé de faire parler mon lapinou, dommage....j'espère que la nouvelle version est mieux soignée, et que la petite bête est plus intéressante.